Je ne viens pas d’une famille riche. Ce n’est pas mes contacts qui m’ont permis de rentrer dans cette école si réputer. J’ai dû prouver mon talent et prouver que j’étais digne d’y rentrer. C’est surement ce qui fait en sorte que je n’ai aucune honte à dire que je suis boursière. Gagner des prix à cause de son talent, mériter des bourses de mérites pour qu’on puisse continuer notre passion. C’est ça qui est vraiment important pour moi. Pas le simplement d’avoir accéder à cette école, mais comment. Le but montre qu’une partie de nous. Le chemin parle comme un livre ouvert par contre. Enfin, tout cela pour dire qu’aujourd’hui, j’étais ici. Voyons voir maintenant comment je me suis rendue. Ainsi, vous allez me connaitre réellement.

Je devais avoir environ neuf ans quand j’ai touché à cet instrument pour la première fois. J’étais en classe de musique et j’étais dans une de ces écoles qui permet aux enfants de commencer à jouer avec de vrais instruments de musiques. Pas un xylophone minable. On allait être une Harmonie. J’adorais juste le terme. J’avais pu voir quelque fois les plus vieux faire des concerts. Les sons tout différent me faisait sourire. Je savais que je voulais en jouer. C’était ça l’essentiel. Mes premières notes ne furent pas super, je devais l’avouer. Par contre, à la fin de ma première année, je savais que la musique serait mes options partout. Je continuai ainsi encore et encore. Je passais mes soirées à perfectionner mes gammes. Ce n’était pas une corvée, loin de là. C’était mon moment de détente. Mes parents m’encourageaient sans toutefois me pousser. Ils ne voulaient pas me forcer de peur que je perde cette joie que j’avais lorsque je jouais. Je ne jouais plus seulement dans l’harmonie de mon école. Je jouais aussi dans celle de ma ville. Je donnais des cours dans une école pour enfant deux soirs par semaines et je pratiquais chez moi pour des concours de musique donner dans les villes autours. Je ne me classais que rarement dans les premières. Disons qu’il me manquait quelque chose. Je savais que mes parents n’avaient pas les moyens de me payer des cours privés. C’était bien cela le problème. Déjà l’entretien de l’instrument, c’est beaucoup,  être en concentration musique à l’école était des sous de plus. Ma famille était de classe moyenne. Autant dire pauvre quand on a fini de tout payer.


Les cours que je donnais me faisaient un peu d’argent de poche. Je décidai d’investir mon argent dans mes cours à défaut de me payer des petites sorties. Mes parents me voyant faire m’aidèrent un peu. (Je peux donc continuer à sortir quelques soirs par mois avec mes amis *out*) Je pus donc prendre un cours par semaine. C’était mieux que rien et avec ma volonté j’arrivais à bien performer. Je me classais beaucoup plus haute dans mes performances et je commençais à me démarquer des autres. Je jouais beaucoup plus du classique et après un certain temps, je décidai de me concentrer que sur ce genre de musique. Je savais ce que je voulais dans la vie. Je savais quel but que j’avais. Fallait maintenant tout faire pour le réaliser. Ce fut en participant à tous les concours possible que je terminai par avoir ce que je voulais. Une bourse afin d’étudier dans la meilleure école qui soit. L’école des arts était la place rêve pour tous les enfants ou plutôt jeune adulte ayant un talent. On pouvait se perfectionner comme jamais. Se faire connaitre du monde des artistes pour enfin, décrocher un boulot dans ce qu’on voulait. Être payer pour jouer de la musique. Non mais quand même. Pensez-y. Quelqu’un qui aimerait son boulot tous les jours. C’était quelque chose non?

Malheureusement, c’est bien beau une bourse, mais ça paye que les frais de scolarité dans ce genre d’école. Si tu veux plus, tu dois travailler. Moi qui pensais que je consacrerais tout mon temps à la musique… Bon, c’était presque cela. Je continuais à donner des cours privés de Clarinette à des enfants ou adolescents. J’avais commencé le piano aussi. Toujours dans le classique. Sauf que ce n’était pas suffisant et je finis par me trouver un autre boulot comme barmaid proche de l’école. J’y travaillais surtout les jeudi, vendredi et Samedi soir. Lors des grosses soirées finalement. Autant dire que j’essayais de ne pas m’endormir le vendredi en cours et que le samedi matin je tentais de me lever de mon lit pour pratiquer mes choses. Bref, ce n’était pas facile, mais c’était quand même agréable comme expérience. La semaine, j’étais une fille sage, studieuse. Et la fin de semaine, je me laissais aller comme jamais. J’enlevais tout le stress que la semaine avait mis sur moi. Et ensuite, j’étais prête à partir de nouveau. C’était peut-être pour cela que je réussissais malgré tout à rester calme et sereine la semaine… Et durant les examens. Ah ça non finalement. Les examens, c’était trop! Bref, me voici dans ujne magnifique école en train de vivre mes rêves.