NOM :: Tremblay + PRÉNOM(S) :: Alexander Ryan + SURNOM :: Alex, Lex, Luke, Ryan + AGE :: 25 ans + NATIONALITÉ :: Canadienne + ORIENTATION SEXUELLE :: Bisexuel + STATUT SOCIAL :: Libre comme l'air + MÉTIER :: Etudiant en acting + GROUPE :: Acteurs + AVATAR :: Pierre Niney | | Alexander est un érudit. Il aime apprendre, mais pas forcément apprendre ce que les autres jeunes gens aiment apprendre. De plus, il aime apprendre par lui-même, car en plus de lui prodiguer plus de plaisir que d’écouter un professeur morose débiter son cours, c’est un défi qu’il se lance à lui-même à chaque nouvel apprentissage. Il faut également souligner que sa loyauté et sa patience envers ses amis sont plus fortes que tout. Malgré son tempérament coureur de jupons et de caleçons, Lex ne sort jamais avec le présent ou l'ex d’un ami. C’est un peu son crédo ‘Les potes avant les putes’.
Mais attention, lorsqu’on parle de la patience de Lex, elle est légendaire. Autant dans sa vie privée que professionnelle. Alexander, c’est le gars qui a passé quatre heures à expliquer à l’un de ses confrères au lycée que sa copine avait comme qui dirait les lèvres baladeuses dans les dortoirs. C’est aussi le mec qui a passé l’après-midi dans les rayonnages de la librairie pour trouver la perle rare pour un client. Mais c’est avant tout un garçon sensible qui est très touché par le handicap de Billie et le dévouement Leonard, et il est très attaché à sa famille, malgré les disputes fréquentes avec sa mère qui ne voit pas d’un bon œil son indépendance. |
Alexander est né dans une famille riche, le 18 Septembre. Il est l’aîné de trois enfants. Sa mère, Willie, est une femme de poigne qui tient son propre magasin d'objets, et sa firme s'est développée dans tout le Canada, ce qui fait d’elle l’une des femmes les plus riches du pays, et de son foyer un endroit où il fait bon vivre et où les enfants ne manquent jamais de rien. Son père, Ethan a arrêté de travailler à la demande de Mrs Tremblay, pour s'occuper de leurs enfants à la naissance de Billie. Billie a aujourd’hui 18 ans et s’est rapidement faite à l’idée de ne pouvoir jamais utiliser ses jambes ni la parole. Leonard, 15 ans, a décidé de passer sa vie à s'occuper de sa soeur et a pour cela suivi une formation lorsqu'il avait 12 ans.
Voilà donc la famille dans laquelle a grandi Alexander.
Evidemment, le handicap de sa soeur, totalement injuste pour le jeune homme depuis la naissance de Billie, a souvent été un sujet de dispute avec sa mère. C’est pourquoi Alexander a toujours préféré, alors qu’il étudiait en internat à Québec, rester à l'école pour les vacances. Et puis il faut bien l’avouer, il n’aurait jamais pu avoir autant d’aventures s’il était rentré à Chapais, où habite sa famille. Il ressentait toujours comme un vide lorsqu’il devait quitter cet édifice de pierres majestueux, au pouvoir dépassant de loin tout ce que chacun des Etudiants pouvait s’imaginer. Il passait ses vacances d’été à raconter à ses frères et sœurs combien son école est un endroit magnifique, merveilleux, tant par sa taille que par son histoire.
Cependant, et malgré les notes plus qu’acceptables qu’il obtint dans toutes les matières lors de ses examens, le jeune Alexander ne se sentait pas comblé. Il adorait apprendre toutes ces choses, mais il avait lors de l’été précédent, découvert la paix et le suspens généré par la littérature. Son premier réel roman fut De l’Autre Côté Du Miroir Et Ce Qu’Alice Y Trouva de Lewis Caroll. Depuis que Lex a ouvert ce livre, il ne peut s’empêcher de lire et lire encore. Il a appris l'Anglais et l’Allemand pour pouvoir lire Shakespeare et Goethe dans leur langue natale. On peut dire qu’il est en quelque sorte spécialiste de la littérature et de la traduction.
L’année de ses dix-sept ans et alors qu'il était bien parti pour terminer ses études haut les main, sa mère tomba malade. Il arrêta tout et rentra à Chapais. Il se perdit dans le cinéma, pour passer le plus de temps possible aux côtés de sa chère mère. En parallèle, il réussit à trouver un emploi à la librairie ‘Mots et Merveilles’. Emploi qui ne fit pas long feu puisque le propriétaire de la boutique et patron d'Alexander se vit forcé de fermer la librairie. Durant cette période de crise, il écrivit beaucoup de poèmes sur la situation, sur la façon dont sa mère et sa soeur le peinaient. Il sortit également avec beaucoup de demoiselles et de jeunes hommes lors de ces temps difficiles, mais moins qu’à son habitude.
Puis la Bataille, pendant laquelle il évitait de passer du temps avec sa famille. Il avait commencé des études de cinéma et comptait bien s'y mettre pour éviter de penser à sa mère, faible, cernée, qui se battait contre une force microscopique qui la bouffait. Il se rendit vite compte qu'être derrière la caméra était bien, mais qu'il voulait être devant. Sa mère battit sa maladie.
Après s'être assuré que sa mère ne rechuterait pas, Alexander décida de s'inscrire dans une école spécialisée pour apprendre l'acting, à Londres. Mrs Tremblay était contre, et le fit bien comprendre à son aîné, qui, lorsqu'il reçut sa lettre, annonça qu'il était bien assez grand et assez mature pour prendre lui-même ses propres décisions. Il fit ses valises et souhaita une belle année à sa famille.
Depuis, il vit une vie paisible, dans son petit appartement sur le campus, à Londres. Il s’est lancé dans l’écriture d’un roman sur la vie durant la maladie et la reconstruction –physique et mentale- que l’on doit subir après celle-ci. C’est un roman semi-autobiographique.